Beaucoup de touristes ont emprunté la Via Portuense depuis Rome jusqu’à Fiumicino pour rejoindre l’aéroport international Léonard-de-Vinci. Pourtant la ville mérite un peu plus qu’une étape aéroportuaire. On ne saurait être à la fois plus proche des touristes, qui décollent et atterrissent en masse à quelques encablures, et plus loin d’eux. Pourtant, le port de Fiumicino, protégé par une longue jetée, offre une balade sympathique et authentique jusqu’au phare. Le spectacle des petits chalutiers et des pêcheurs à la ligne rappelle le rôle de la mer dans l’essor de l’ex-capitale impériale. L’esprit apaisé, on n’a plus qu’à s’attabler au soleil, dans la rue, devant une des petites gargotes où l’on sert, pour quelques euros, de savoureuses fritures des produits de la pêche. Ou, pour les gourmands, pousser un peu plus loin jusqu’au restaurant le Cap Horn, dont l’assortiment des neuf antipasti de la mer procure des sensations inoubliables.