Crouy-sur-Ourcq – Fretigney-et-Velloreille - 400 km

Sans surprise, notre première journée de voiture fut humide. Les départements se succédaient, l’Aisne, la Marne puis la Haute-Marne, mais la pluie ne voulait pas nous quitter. Dommage car la route, d’abord ennuyeuse, se fit plus belle. Soudain l’indication « Colombey-les-deux-Eglises » me rappela quelques pages de notre histoire.

Après nous être battus avec notre navigateur, qui semblait prendre un malin plaisir à nous emporter sur les routes les plus improbables, nous découvrîmes la ville de Langres, perchée sur sa colline calcaire. Nous ne pûmes résister à l’envie de voir le centre. Nous garâmes la voiture et, profitant d’une accalmie, nous parcourûmes la jolie ville et ses remparts, depuis lesquels on dominait tous les alentours. Je fus aussitôt sous le charme de la ville ; et encore un peu plus lorsque j’appris que c’était la ville de naissance de Diderot, le premier philosophe – un « héros » éternel – que j’avais lu dans ma jeunesse.

Nous reprîmes la route, qui gagna encore en beauté en arrivant en Franche-Comté. Nous fîmes encore un court arrêt pour admirer la Saône, et nous rejoignîmes Fretigney, où nous retrouvâmes enfin nos amis Jocelyne et Claude.